Customizer une guzzi classique est un exercice délicat tant la géométrie du cadre dessiné au cordeau par l'ingénieur Lino Tonti et l'encombrement bodybuildé du bloc propulseur dictent leur loi sur le style de la moto et laissent peu de latitude de manoeuvre au motorfreaker le mieux inspiré, même celui doublé d'un virtuose de la disqueuse et du poste à souder.
Autant cette partie cycle longue et basse se fait docile pour la préparation d'un cafe-racer, autant elle se montre revêche quand on s'aventure dans un registre plus custom, et même quasiment impraticable sur le terrain du scrambler ou du dirt track.
Le préparateur allemand de cette 850 a réussi la prouesse de réaliser avec des moyens simples fondés sur le réemploi de pièces chinées dans les bourses, et surtout sans attenter au cadre, un bobber-lowrider harmonieux et par maints aspects différent de ce que l'on a coutume de voir.
Le
descriptif technique rédigé dans la langue de Goethe vous révèlera quelques détails incongrus comme le tachymètre Jawa encastré dans un réservoir de CB 250 du meilleur effet.
Chacun selon ses goûts propres, pourra toujours trouver à redire sur tel ou tel détail (perso, j'aurais abaissé le phare et opté pour une peinture plus sobre), mais avouez que l'ensemble constitue un beau meccano de pièces disparates et judicieusement appareillées.
L'ingéniosité se loge dans chaque recoin comme en témoigne la tuyauterie en cuivre qui remplace les durites tressées... à l'excès peut-être avec ce traitement bronze des collerettes d'échappement, des silencieux, du guidon et autre accastillage ou bien encore l'emmaillotage des coudes dans de la bande thermique.
Sous tous les angles, la moto est à son avantage, ce qui atteste de la qualité de la proposition.
via:
motoclassics.eu
Customizer une guzzi classique est un exercice délicat tant la géométrie du cadre dessiné au cordeau par l'ingénieur Lino Tonti et l'encombrement bodybuildé du bloc propulseur dictent leur loi sur le style de la moto et laissent peu de latitude de manoeuvre au motorfreaker le mieux inspiré, même celui doublé d'un virtuose de la disqueuse et du poste à souder.
Autant cette partie cycle longue et basse se fait docile pour la préparation d'un cafe-racer, autant elle se montre revêche quand on s'aventure dans un registre plus custom, et même quasiment impraticable sur le terrain du scrambler ou du dirt track.
Le préparateur allemand de cette 850 a réussi la prouesse de réaliser avec des moyens simples fondés sur le réemploi de pièces chinées dans les bourses, et surtout sans attenter au cadre, un bobber-lowrider harmonieux et par maints aspects différent de ce que l'on a coutume de voir.
Le descriptif technique rédigé dans la langue de Goethe vous révèlera quelques détails incongrus comme le tachymètre Jawa encastré dans un réservoir de CB 250 du meilleur effet.
Chacun selon ses goûts propres, pourra toujours trouver à redire sur tel ou tel détail (perso, j'aurais abaissé le phare et opté pour une peinture plus sobre), mais avouez que l'ensemble constitue un beau meccano de pièces disparates et judicieusement appareillées.
L'ingéniosité se loge dans chaque recoin comme en témoigne la tuyauterie en cuivre qui remplace les durites tressées... à l'excès peut-être avec ce traitement bronze des collerettes d'échappement, des silencieux, du guidon et autre accastillage ou bien encore l'emmaillotage des coudes dans de la bande thermique.
Sous tous les angles, la moto est à son avantage, ce qui atteste de la qualité de la proposition.
via: motoclassics.eu
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